•         Lorsque ses pas résonnent, l'écho pénètrent la terre, le roc, et l'esprit du plus vaillant pour éveiller la crainte la plus pure. Tout tremble, nous lui rendons hommage et jamais quelqu'un ne laisse échapper un son en sa présence. A chaque pas qu'il fait, les fleurs se flétrissent, le givre s'étale, la brume tombe... Tous rentrent chez-eux et claquent leurs portes. Ils se cachent au plus profond de leur maison et restent immobiles, priant pour leur vie. On peut entendre son armure de plombs noir, encore plus noir que le noir lui-même, bruire de toute sa victoire. On ne peut apercevoir que ses yeux aussi rouge que le sang de l'innocent. Leurs éclats brillent même lorsque l'obscurité est quasi-palpable, et son épée goutte encore d'un fluide rouge du bout de la lame. C'est comme si on avait matérialisé le désespoir, la terreur, et tout le malheur du monde.
    Son armure est indestructible et sa force est inébranlable.
    Lorsqu’il apparaît, même le soleil étant habitué à luire de toute sa splendeur se tapisse derrière les nuages.
    Il était le mal incarné. Et toutes ces choses que l'on dit, comme lorsque la nuit tombe l'aube viendra forcément juste après, c'est un mensonge. Avec Lui, la nuit est éternel, l'aversion sans fond et l'espoir sans lueur.


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  • "Combien de montagnes et de rivières dois-je encore traverser pour atteindre le pays où la solitude n'existe pas?" - Gintama.


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  • Un jour glacial d'hiver, la neige tombait à flot et la température était en dessous de zéro, tout était magnifique à voir. Les arbres, les maisons étaient entièrement blanc. Noël approchait, et il y avait des décorations partout. C'était une journée longue et emplie de labeurs ; il laissa tous tombé. Le chagrin s'était emparé de lui et la haine le poignardait au cœur continuellement. Il s'est levé de son arbre, l'arbre qui était son point de repère, sa maison de toujours, pour aller dans le parc. L'endroit était couvert de neige. Et la neige lui semblait si légère, si pure, il voulait lui ressembler. Il s'est allonger sur le banc fastueux, et a décidé de se laisser mourir lentement de faim et de froid. Il était retombé au point de départ, mais avec ce souvenir traumatisant en prime.

    Étant enfant, ses parents sont mort dans un accident de train. Un accident de train... Il y avait une chance sur dix-mille pour que ça arrive, et ça devait tomber sur eux. Puis, sa vie de clochard continuait. Mais des personnes respectables l'avaient en quelque sorte adopté ; il leur devait la vie, et il la considérait comme une vrai famille. L'ambiance était chaleureuse et il ne pouvait pas être plus heureux, il riait et était normal. Mais la Vie lui a tout pris. Encore une fois. La Vie lui avait volé ses parents. L'argent lui avait volé sa vie. Et la Vie lui avait voler sa famille. Son chagrin ne pouvait être plus grand. Lorsqu'il fermait ses yeux, il voyait encore Gabriel, un des enfants de sa famille adoptive, tenant le poignard et les tuant tous. Ce poignard qu'il gardait toujours auprès de lui.
    ''-Je ne le voulais pas. En fait si, je le voulais... Je le voulais de tout mon cœur. Je voulais que ces personnes crèvent enfin, et qu'ils me laissent. On est pauvre, on est une famille détestable. Je hais cette ambiance chaleureuse, je hais ta présence. Ta présence est une anomalie qu'il faut corriger. Avant, tout allait bien. Tout était froid, distant, mais maintenant ce n'est plus pareil. Tous le monde m'a toujours rejeté, exécré. Je ne suis rien à leurs yeux. Parce-que j'ai une cicatrice qui traverse mon visage, une cicatrice géante, une cicatrice qu'on ne peut pas cacher même avec une tonne de fond de teint et une coupe de ch'veux arrangée. Une cicatrice que Kyo m'a faite. Cette cicatrice qui a détruit ma vie. La vois-tu ? Je vais te dire ce qu'il a fait. Il m'a mutilé de son plein gré parce-que je ne voulais pas lui passer de la glace au chocolat, et c'est passé comme un malheureux accident. ''Il a juste mal manié le couteau'' avait dit le médecin. Mais qu'est-ce qu'il foutait avec son putain de couteau d'abord ?... Et maintenant, je vais tuer tous le monde. Tous ceux qui m'ont tabassés, tous ceux qui m'ont humiliés. Déjà une grande partie est faite. Je vais me laver de ton sang, Oz.
    Il lui sauta à la gorge, mais Oz esquiva et l’agresseur tomba sur quelque chose qui le tua sur le coup. Le corps est tombé par terre, inanimé, dans le sang et a éclaboussé Oz. Les yeux dans le vague. Oz tremblait, tremblait comme une feuille, plein de sang, puant la charogne des macchabées. ''C'est pas possible. C'est pas possible. Qu'est-ce que j'ai fais. C'est pas possible.''
    Le visage de Gabriel était blanc comme la neige, ses lèvres pâles, et ses yeux gris, c'était un personnage magnifique. Sa cicatrice était à peine visible, mais traversait néanmoins son visage ton entier, du coin de sa tempe gauche au côté droit du menton.''

    Les jours se sont succédés, et il n'avait aucune raison de vivre. Plus de famille, plus d'attache, personne pour pleurer sa mort et sa foi envers Dieu avait disparue il y a bien longtemps. Il a alors fermé les yeux, et sentait la neige tomber sur ses joues, ses paupières, son front...
    Le crépuscule tomba sur la ville bien vite. Bientôt, la nuit aurait ensevelie toute la ville de son obscurité épaisse, et ils auraient la joie de voir le blanc et le noir ensemble. Le blanc, et le noir... Ensemble.
    L'aube vint. Le soleil se levait lentement, embrasait les cieux, et illuminait la ville. Une jeune femme alors parla à l'homme mourant :
    -Monsieur ? Est-ce que vous allez bien ? Monsieur !
    Oz a ouvert les yeux. Quelqu'un avait remarqué sa présence...! Il la regarda dans les yeux, et c'était le coup de foudre.

    Ana. Ana était maintenant toute sa vie, vêtus de blanc et d'un parapluie rouge comme le sang de Gabriel. Ils se marièrent ensemble. Elle aussi lui offrit un logement. Et les mois passèrent, leur amour était devenu véritable, puis ils sortirent ensemble.
    Ana. Les boucles blondes et longues comme le blé, ses yeux d'un bleu océan et la peau laiteuse, et son corps chétive. C'était la douceur d'une mère, la pureté d'un nouveau-né, l'ange sacré descendu du ciel. Celle qui ferait voler tout le passé encombrant de Oz d'un battement de cils. Ana, la fille qui l'avait sorti de cet abysse.
    Il avait maintenant une femme et deux enfants. Des enfants ayant hérité la beauté de leur mère. Le bonheur était un nectar sucré qui coulait dans ses veines, et l'amour qu'il éprouvait pour Ana étreignait son cœur et le tuait et le ressuscitait lorsqu'il plongeait ses yeux dans les siens. C'était réciproque pour elle aussi.
    Mais Oz l'a comprit. Lorsque il a quelque chose, la vie s'en empare et anéantis tout ce qu'il construit de ses mains.
    Il a prit ses précautions, il voulait déménager. Mais il n'expliqua jamais pourquoi à sa femme. Il déménageait de ville en ville, de maison en maison à peine installé. Ana n'en pouvait plus, elle était fatiguée. Oz n'en dormait pas la nuit et guétait le moindre bruit et le moindre évènement qui pourrait accourir.
    Sa femme a alors pleurée. Elle a pleurée de tout son corps, de toutes ses larmes, et Oz l'a entendu. Il a entendu ses gémissements étouffés. Il devait être 3 heures du matin, les enfants dormaient paisiblement. Il se leva et alla voir sa femme dans leur chambre.

    -Pourquoi tu pleures ?
    Elle lui a lancée un regard désespérée.
    -J'en peux plus de déménager sans-cesse. Je n'ai plus de travail, tu n'es presque jamais là, les enfants sont malheureux et il n'y a presque plus rien a manger. Tout ça là, c'est trop pour moi. Et je ne sait même pas pourquoi ! C'est l'enfer. J'ai pris un billet de vole pour l'Allemagne.
    Ana était particulièrement sensible. Mais ces mots qui ne voulaient être aucunement méchant, aux yeux de Oz sonnaient comme une rupture. Ses yeux se sont écarquillés.
    -Quoi. Quoi. Tu vas me quitter après tout ça.
    -...
    -T'as pas le droit. Je te l'interdis.
    -Tu ne vas m’interdire rien du tout ! Je vais partir, un point c'est tout !
    Il sentait la colère monter. Trop de choses perdu. Trop de sang. Ce sang sur ses mains, il le sentait encore après des années. Son cœur a été monté et démonté en pièce trop de fois. Son esprit torturé trop douloureusement. La haine le faisait voir flou, il manquait de tomber. Il restait là, immobile.
    -Tu...Tu vas bien ?
    Il a commencé à rire. A rire tellement, comme si il rattrapait les rires de toute une vie. Il était littéralement mort de rire.
    -C'est si hilarant ! Tu chiales comme une merde parce-que tu déménages. Huh. C'est si drôle ! Moi je n'avais qu'un putain d'arbre comme maison et une souris comme ami, mon meilleur repas était une pomme moisie et du pain sec. Personne ne me regardait dans la rue et j'ai jamais chialé. Mais parents sont morts dans un accident de train comme des cons me laissant seul, clochard. Puis c'était ma famille adoptive, morts tués par un mec qui était différent. Puis je voulais mourir en paix sous la neige. Je voulais ÊTRE la neige. Mais toi tu m'y a arraché. Tu m'as arraché de ce songe, tu m'as arraché à la terre !
    Il a renversé la commode.
    -Tu m'as arraché à la liberté, tu m'as offert le faux espoir. Et tu jettes tout, tu casses tout, sans remords. Et en pleurant, en plus ? ... T'as jarté de ton ventre deux boulets qui savent à peine compter, alors qu'à leur âge je savais dépecer des animaux. Et puis, un billet ? Encore un bout de papier qui détruit ma vie en cendre. EN CENDRE ! Sale garce. Tu t'en tireras jamais comme ça. JAMAIS !
    Il a sorti le poignard de Gabriel et lui sauta dessus. Elle hurla et elle couru dans le couloir en fermant la porte à clef. Il a prit la hache qui lui servait autrefois à couper le bois, et détruisait la porte avec des coups successives.
    -J'aaarriveeeee ~
    Il riait. C'est maintenant lui qui avait perdu la raison. La porte fut détruite et il cherchait sa famille.
    -Alors comme ça, vous voulez jouer ? Ah lala, quel règle on pourrait faire... Je sais ! Le premier que je trouve, il mourra égorgé !
    Il défonçait toutes les portes, regardait derrière chaque meuble, et trouva la petite.
    -Papa... Papa non... Papa je t'aime-
    Il l'a égorgé. Elle est tombée par-terre, et le poignard était couvert de sang, sang qu'il lécha.
    -Un de moins ! Mais ou est la mère sensé protéger ses enfants au péril de sa vie ? Halala... Le prochain que je trouve, je le poignarderai à mort.
    Ana sorti avec un couteau en hurlant et pleurant.
    -Ma douce. Ne fait qu'un avec la neige. Noie-toi en elle.
    Il la poignarda de sang froid et jeta le corps dans la neige. Mais il ne pu se satisfaire de ça, il a prit goût au meurtre, et il déchiquetait Ana en morceau. Il ne restait maintenant qu'un tas de chair à l'odeur nauséabonde !
    -Aller, le dernier, tu as toujours été mon enfant préféré. Tu ne veux pas jouer avec moi ?
    Derrière les rideaux, un gosse tremblait comme une feuille. Il a vu tout ce qu'il a fait. Il voyait sa vie, ses espoirs réduit à néant. Il pleurait silencieusement, mais son souffle l'a trahit. Une fois découvert, il ne fut pas épargné.
    Entouré de corps, Oz leva la tête et se baigna dans leur sang en riant, riant de plus belle. Il sorti dans le givre d'hiver et se poignarda le ventre, il toucha son sang puis murmura :
    -Qu'est-ce que c'est beau...
    Murmura t-il avant de tomber. Son sang s'étalait dans la neige d'un rouge vif ardent. Il a eu tout ce qu'il a toujours rêvé : Mourir dans la neige. Un sourire paisible ornait son visage.


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  • Le résumé de la coupe du monde. (j'étais obligée, désolée :')) )
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